La figure de la passante: une allégorie de la décadence?

Authors

  • Jean de Palacio University of Sorbonne

DOI:

https://doi.org/10.7557/13.2049

Keywords:

Étrangère, litanie, passante, silence

Abstract

The Woman Passer-by, casually met with in modern city streets, and soon lost sight of, belongs to the legacy of Baudelaire. Such a figure, ever on the move, always on the verge of disappearance, must needs be nameless, speechless, and out of reach. She is indeed more soul than body, never implied in any love affair or sexual intercourse. If so, however, either sitting, eating or loving, as is often the case in the poetry of fin-de-siècle writers, she is warped out of her true nature and may become an allegory of Decadence, so much the more when turned into a tigress or she-wolf.

Author Biography

Jean de Palacio, University of Sorbonne

Jean de Palacio, professeur émérite à la Sorbonne, a consacré à l'esprit fin-de-siècle et à la notion de Décadence un ensemble de travaux, parmi lesquels Pierrot fin-desiècle (1990), Les Perversions du Merveilleux (1993), Figures et Formes de la Décadence (2 vol., 1994-2000), Les Métamorphoses de Psyché (2000), Le Silence du Texte (2003), Configurations décadentes (2007), La Décadence : le mot et la chose (2011). Il a dirigé la collection « Bibliothèque Décadente » (Séguier, éd.), consacrée à des rééditions de textes inaccessibles de la fin du XIXe siècle (1993-2002, 16 vol. parus), publié les Correspondances de Jean Lorrain (2006), fondé, avec le concours de l'Université de Milan, la collection « Bibliothèque de la Décadence » (Monduzzi,
éd., 2006-2011, 2 vol. parus, un troisième en préparation).

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Published

2012-03-26

How to Cite

de Palacio, Jean. 2012. “La figure de la passante: une allégorie de la décadence?”. Nordlit, no. 28 (March):131-40. https://doi.org/10.7557/13.2049.